mercredi 4 mars 2009

L'histoire de Joe Chip, Part. 4


Benjamin Linus, surnommé Ben, marchait vers le point de rendez vous, son sac de matériel sur le dos. Il ne supportait pas qu’on le prononce à la française, c’était « L-a-y-n-e-u-s ». On ne sait pourtant toujours pas si c’est vraiment son vrai nom. Quand il était arrivé dans le milieu, il y à 5 ans maintenant, personne ne sut d’où il sortait, ni pourquoi il s’était lancé dans les magouilles. Il ne racontât jamais son histoire, et personne ne put la retrouver. Le fait qu’il était très cultivé et très intelligent le rendait encore plus mystérieux, et, bien sur, encore plus craint (comme tout ce qui est différent, d’ailleurs).

Il se répétait en boucle le plan dans sa tête. Tout se passerait vite, il n’avait pas le droit à l’erreur. Un seul faux pas, une seconde d’inattention, et tout risquait de capoter. D’habitude, il effectuait les boulots comme un professionnel, ne mêlant aucun sentiments ni aucun remords. Il avait compris de par son passé, qu’une vie humaine n’était qu’un produit périssable, comme plein d’autre.
Mais aujourd’hui, c’était différent.
Il était nerveux, et ca l’énervait encore plus. C’est surement car il allait enfin retrouver la vérité, et pouvoir à nouveau se sentir libre, et s’en aller.
C’est vrai que du jour au lendemain, il y à 5 ans, il avait compris que justement tout n’avait aucun sens.
C’est étrange comment, pendant des années, on peut ne pas vivre et se refermer tout en étant heureux de connaitre le sens de sa vie, puis, en l’ayant perdu, on se met à vivre mais sans que cela ai un sens.

Il entra dans la Global National Bank. Il n’y avait pas grand monde, il était 15h45, pour l’instant rien ne put l’empêcher d’agir. Il s’approcha de l’agent de sécurité à l’accueil.
« Bonjour Monsieur ! Edward Harris, je suis attendu pour une opération de maintenance, dit-il en posant sa fausse carte d’identité sur le comptoir.
- Un instant monsieur… répondit l’agent en tapotant le nom sur le pc. La photo de Ben apparut. Oui, monsieur Harris, haut niveau d’accréditation, j’ai votre ordre de mission : c’est pour une opération de maintenance dans al salle des terminaux centraux, c’est ca ? Voila votre badge d’accès. Prenez l’ascenseur au bout, 2eme sous sol. Je vous envoi la chef de service afin de vous assister, comme décrit dans le protocole.
- Oui, bien sur ; Merci ! »
Il prit le badge et se dirigea vers l’ascenseur. Première étape de passé. En entrant dans l’ascenseur, il approcha le badge magnétique des boutons, qui choisirent automatiquement le niveau -2.
Quand la porte se ferma, les souvenirs de la mort de Catherine lui remontèrent en tête.
Les cheveux blonds devenus rouges baignant dans le sang sur le nouveau tapis Ikea du salon acheté la semaine précédente ; ses bras lacérés, recroquevillés sur son ventre écorchés ; son tatouage de papillon sur son épaule droite se noyant sur sa peau rougie… La table du repas aux chandelles qu’elle lui avait préparé était encore posée, les bougies encore allumées…
Il était un peu mort lui aussi cette nuit là.
Les portes se rouvrirent. Il devait rester concentré. En sortant de l’ascenseur, il vit les cameras s’éteindre ; ca va, le p’tit Bob faisait son boulot. Il passa devant la salle des terminaux sans y prêter attention, continua dans le couloir blanc pour s’arrêter devant la salle des coffres. Il sorti de son sac son PDA, ainsi que le fil d’interface avec le panneau de commande de la porte. Il les brancha à la porte et lança l’application qu’il avait reçue une heure plus tôt du pirate informatique du Patron. Ce système devrait normalement pirater puis débloquer la porte, ainsi que désactiver la sécurité des coffres.
L’ascenseur s’enclencha. Ca doit être Elle. Le PDA recherchait toujours le code, faut compter encore quelques minutes. L’ascenseur descendait, il sorti son arme avec silencieux de son sac, le chargea, puis pointa vers la porte. Quand elle s’ouvrit, Vanessa sorti d’un air nonchalant, un donut’s à la vanille à la main, avant de s’arrêter net en le voyant.
« Levez les mains, et pas de geste brusque.
Elle s’exécuta.
- Mais qui êtes vous ? qu’est ce que vous… commençât elle sur un ton paniqué.
- Je suis juste le technicien. C’est pas la peine d’agir bêtement, nous sommes seuls et isolés, et nous le resterons. J’ai besoin de vous pour un petit truc, puis vous aurez la vie sauve.
- Mais, mais… vous êtes fou ?
- Non, juste un employé. Approchez vous doucement de la porte.
Elle s’avança doucement, les mains toujours en l’air, tremblant de tous ses membres.
- C’est un braquage c’est ca ?
- Non, je viens juste récupérer ce qui m’appartient.
Le PDA sonna alors. Le déverrouillage était fini. Il le débrancha, puis appuya sur le bouton « valider » de la porte ; la fente du scan rétinien s’ouvrit.
- Je savais que vous ne connaissiez pas le code, mais pourriez vous maintenant s’il vous plait approcher votre œil ?
- Non mais ca va pas ? c’est mon boulot qui est en jeu, c’est ma vie, et vous n’allez…
- Stop ! vous ne savez pas ce qu’est la vie mademoiselle, dit-il sur son ton calme et impassible. Soit vous le faites vous-même, soit je vous tire dans les jambes et vous force à le faire. Vous avez de la chance que je sache que le scan nécessite une rétine vivante pour marcher, sinon je vous aurez déjà descendu.
Elle devenait pale. Il ressentit, au fond de lui, un peu de peine de la traiter comme ca. Mais d’après ce que Bob lui avait raconté, elle ne valait pas d’être traité autrement que ca. Vanessa s’approcha du scan puis valida. Quelques secondes après, la porte s’ouvrit.
- Merci, j’ai besoin de vous encore un peu. J’ai deux coffres à ouvrir, puis je vous laisse partir.

Ils entrèrent tous les deux dans la salle des coffres. Elle était plus grande que ce qu’il imaginait, entièrement blanche. Ils s’approchèrent de l’ordinateur central, qui trônait au milieu de la pièce.
- Entrez les numéros 815 et 316, puis faites passer votre empreinte pour les ouvrir. Et pas de code d’urgence, il est désactivé.
Elle tremblait toujours autant, et maintenant des larmes coulaient le long de ses joues. Elle entra son code d’identification, puis les deux numéros de coffres. Au moment où elle releva son empreinte de l’écran, ils s’ouvrirent, au bout de la pièce. Bob entra au même instant.
- Mais qu’est ce qui se passe ici ? commença t il. Puis, en voyant Vanessa, et feignant la surprise, lui marcha vers elle. Tu vas bien ?
- Arrête-toi, Bob, coupa Ben.
- Mais, qu’est ce que tu fabriques ? on avait dit…
- J’suis désolé, mais je ne t’ai pas dit la vérité sur la fin du plan.
Il tira deux balles dans la poitrine de Vanessa, qui tomba sur le sol. Bob se mit à crier en se jetant sur le corps inerte son corps inerte, qu’il prit dans ses bras.
- Pourquoi tu as fait ca ? Je pensais que tu voulais m’aider, hurla t il contre Ben.
Ben lui tira dessus. 2 fois.
- J’suis désolé, mais je devais le faire. Ce monde ne te mérite pas, tout comme Vanessa. Si je t’avais laissé partir, tu irais en prison ou en asile pour le reste de tes jours pour complicité et je ne l’aurais pas supporté. Tu ne mérites pas de vivre ca. Les êtres au cœur pur sont aimés des anges, et retourne au Paradis plus vite que…
Bob n’entendit pas la fin de la phrase, se laissant emporter dans le néant des limbes…

Ben se dirigea vers le premier coffre, y trouva les deux grosses enveloppes pour le Patron, qu’il mit dans son sac. Il se dirigea ensuite vers l’autre coffre. Celui qu’il recherchait depuis cinq longues années. Une boite en carton épais, colorié et dessiné, se trouvait à l’intérieur. Une boite qu’il reconnut de suite. Les larmes lui montèrent aux yeux, il les stoppa net : Il n’avait pas le droit de flancher maintenant. Il l’ouvrit, elle était pleine de papier, d’objet divers, qu’il reconnaissait pratiquement tous. Il ne prit pas le temps de les regarder, il cherchait autre chose pour l’instant. Il tata le fond de la boite puis le toucha : il sortit la chaine ou pendait la fée clochette de Catherine, celle qu’elle ne quittait jamais et qu’il lui avait offert il y à 16 ans, le jour où ils décidèrent de passer le reste de leur vie ensemble. Il la serra contre son cœur, qui n’avait jamais battu aussi vite, il retenait ses larmes et essayait de se calmer. Il ne devait pas tarder, il mit le pendentif dans sa poche, mis la boite dans son sac, puis se dirigea vers l’ascenseur.

Ce soir là, elle lui avait préparé le grand jeu : repas aux chandelles, lumière tamisé et musique d’ambiance. Il devait fêter l’anniversaire de leur première rencontre, et lui annoncer qu’elle était enfin enceinte. Mais ca, il l’apprit après l’autopsie. On l’avait appelé au début du repas. Prés de 45 enfants étaient admis aux urgences à l’hôpital à cause d’une infection qu’ils n’arrivaient pas à retracer. Leur état s’aggraver d’heure en heure. En tant que le meilleur spécialiste en bacterio-épidémiologie de la ville, il était leur dernier espoir. Malgré tout il hésita. Il lui avait promis qu’il serait là, et que rien ne le ferait bouger. Elle le regarda de son regard le plus sincère et le plus profond, les larmes aux yeux, en lui disant : « tu es malade ou quoi ? Tu n’as même pas à hésiter, fonce !! Vite !!! Je t’attendrais toute la nuit. »

Tout le monde croit que l’anthrax est un produit synthétique, créé par des terroristes musulmans pour pouvoir conquérir le monde. C’est juste un moyen de défense par une bactérie commune, Bacillus anthracis, que l’on retrouve un peu partout dans les sols, les forets… Un connard n’a pas du se laver les mains chez le fournisseur de bouffe des cantines de la ville quelques jours plus tôt, et quelques bactéries ont proliféré dans les repas. Une contamination par les toxines de l’anthrax ayant les même symptômes qu’une grippe au début, mais s’aggravant en maladie pulmonaire grave ou une septicémie quelque jours plus tard, il avait été le seul a faire le rapprochement, et proposer un diagnostic précoce qui s’est avéré juste.
Il avait sauvé 45 enfants cette nuit là.
Il avait laissé mourir Catherine, et son bébé.
Il était mort lui aussi cette nuit là.

La police avait conclu à un cambriolage qui a mal tourné. Mais il n’avait aucun indice pour retrouver le meurtrier. Lui, il l’avait retrouvé. Il l’avait torturé une nuit complète, il le tuas et le coupa en morceaux. Mais ca ne la fit pas revenir.
La famille de Catherine le tenu pour principal responsable. Qu’il aurait du être avec elle au lieu d’être obnubilé par son boulot, qu’il n’avait pas su la protéger. Ils récupérèrent toutes ses affaires, organisèrent les funérailles secrètement sans l’inviter, lui enleva tout espoir de trouver l’absolution ou de faire son deuil. Il quitta la ville. Disparu dans la nuit. Avec l’espoir de pouvoir un jour récupérer une partie de sa vie, pour pouvoir s’éteindre dignement.
Parfois il se dit que le destin le rappela à lui. Le jour où on lui apprit que ses affaires été rangé dans le coffre familial de cette banque, le patron l’appela pour le faire venir en ville, car il avait besoin d’infiltrer puis de forcer un coffre, dans la même banque. Il était revenu en ville, et préparait le plan depuis six mois. Et là, il était dans l’ascenseur, pour repartir. Et disparaître. Le temps de rejoindre la voiture qui l’attendait garer en face, tout au plus trois minutes.
Pourtant, quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit, il vit au comptoir de l’accueil, au bout du couloir, la dernière personne sur terre qu’il pensait pouvoir rencontrer aujourd’hui : Joe Chip.
A suivre...

samedi 21 février 2009

Il, Elle


Au départ, il y avait cette fille.
Cette grande Princess aux jambes magnifiques et aux yeux verts sublimes.
Au début, tout se passait bien.

Et ensuite, Il y eu cet homme.
Ce grand brun qui s’était gourré de planète.
Il a toujours pris les choses comme elle venait. Non pas qu’il était malheureux, bien au contraire, c’était le paradis. Pour lui, la Vie, c’était comme les théories scientifiques. Les choses sont posées, et si on ne cherche pas à réfuter, elles ne s’envoleront pas. Celui qui réfutera la relativité d’Einstein n’est pas encore né. Or, Lui, il faisait tout pour inverser les règles établies.
Inconsciemment.
C’était sa nature. Trop se poser de questions, à évaluer les différentes scénarios, il en oublie ce qu’il désirait. Elle.
Pensant l’acquis comme étant l’Eternel, il ne renvoya pas la lueur qu’elle avait dans les yeux, qu’il désirait pourtant.
On dit que quand on éteint la lumière que l’on se rend compte de son importance vitale, et bein c’est vrai. Et n’importe quelle bougie de remplacement ne fourniront jamais le même effet.

Ils étaient sur le quai. Ils attendaient le « bon » train.
Elle, elle pensait que c’était le bon à chaque fois que l’un s’arrêtait.
Lui, hésitait, pensant que le prochain serait toujours mieux.
Il voulut monter dans l’un d’eux, le seul qu’elle ne voulait pas qu’il prenne.

Elle le supplia. Il était ailleurs.

A la fin, Elle prit le suivant, seule.
Et ensuite, il l’a suivit. Mais elle n’était plus sur le quai, malgré le cœur qu’elle avait laissé sur une vitre, avec de la buée.

Elle avait éteint la lumière.

mercredi 18 février 2009

L'Hisoire de JOE CHIP, Partie 3




Bob Brown passa par la porte et s’installa à la gauche des escaliers de l’entrée de la banque, pour sa pause cigarette de 15h00, comme tous les jours.
Pourtant, autour de lui, tout lui paraissait différent. Aujourd’hui allait peut être être le grand jour. Le jour de la découverte, le jour de la prise de conscience.
Il avait encore croisé Vanessa dans le couloir en descendant, mais elle ne l’avait même pas remarqué. C’est vrai qu’avec son coté antipathique et distant, peu de gens faisait attention au chef technicien de la sécurité informatique de la Global National Bank, bien qu’il savait au fond de lui que ce n’est pas leur faute. Sa maman avait pourtant tout essayé pour le faire communiquer avec les enfants de la crèche, mais son manque de réaction et sa passivité inquiétante avait fini par obliger l’équipe d’encadrement à demander son retrait. Après le dépistage de son autisme, et l’infarctus de son père, sa mère n’a plus rien fait d’autre que de s’occuper de lui, et le traitant le plus normalement du monde et lui apprenant elle même les choses qu’il devait savoir. C’est après de nombreuses années d’apprentissage autodidacte et l’obtention de son diplôme à 21 ans qu’il considérait que la vie allait commencer. Elle commença malheureusement par la mort de sa mère, la veille de son admission à la banque. Elle était si fière de lui, et lui était si fier d’elle, car tout ce qu’il avait fait, tous les rejets qu’il avait accepté, c’était uniquement pour voir cette lumière briller au fond de ses yeux clairs, qu’il a toujours considéré comme la plus belle chose au monde. Après des débuts difficiles, où il n’arrivait pas à trouver ses aises, il la rencontra un jour, elle, la seule qui, pour lui, méritait de vivre, celle qui avait la même couleur dans les yeux.

Son téléphone sonna. C’était Lui.
« - Le plan continuait comme prévu »
Il raccrocha sans un mot, jeta sa cigarette, puis se mit en route vers son bureau.

Le chemin était toujours le même. Après être passé par la porte vitrée de droite, il marchait 30 pas en diagonale vers l’ascenseur du fond, en suivant le dessin en céramique vert sur le sol. Il sortait sa carte magnétique 2m50 avant d’y arriver, ce qui lui permettait de ne pas attendre l’ouverture de la porte, et de s’y engouffrer directement. A l’intérieur, il se plaçait toujours à la gauche des boutons, sans jamais toucher le mur avec son dos, et montait au quatrième étage. En sortant de l’ascenseur, il passait toujours devant le bureau de Vanessa, où la même odeur de vanille associée à celle du café au lait et des cookies de sa maman en ressortait, depuis maintenant 5 ans, à chaque instant. Il pénétrait ensuite dans son bureau au fond du couloir, prés de la salle des serveurs et de la ventilation centrale. Il enlevait sa veste qu’il posait sur un cintre de manière protocolaire, presque rituelle.

Mais aujourd’hui, pour la première fois, il ferait quelque chose qui ne correspondait pas à ses habitudes. Il ferait quelque chose pour montrer au monde qu’il est peut être différent, mais que lui aussi si il avait voulu il aurait pu être drôle, et conduire une belle voiture ou danser toute une nuit. Au fond de lui, il savait qu’il était tout simplement supérieur aux autres, car lui connaissait la vraie valeur des choses, mais que Elle, elle ne le sache pas, il ne le supportait pas.

Il entrait dans les dossiers informatiques du personnel, afin de créer une nouvelle fiche et un nouvel ordre de mission. Tout serait enregistré en 5 minutes, et avec ses capacités informatiques, tout aurait l’air officiel.

Ce qui l’avait brisé au fond, ce qui avait anéanti tout ses espoirs de pouvoir un jour se rapprocher de Vanessa, remontait à 4 mois maintenant.
Il a toujours était prévenant avec elle, et lui as toujours montré son intérêt. Il adorait lui ramenai un frappuccino et un donut à la vanille, comme elle les aime. De temps en temps, une rose, ou des bonbons. Mais jamais elle n’avait était gentille en retour. Elle ne se gênait pas pour l’ignorer quand il passait dans le couloir, ou ne jamais lui rendre le sourire qu’il lui faisait quand elle s’installait à la table du restau d’en face. Il la voyait toujours main dans la main avec des mecs différents, et la voyait même souvent descendre au parking souterrain quelque temps avec des hommes, pour revenir plus heureuse on aurait dit. Et il ne comprenait pas pourquoi lui, qui pensait quand même valoir mieux que tout ces êtres inutiles, ne pouvait pas avoir sa chance de pouvoir serrer Vanessa dans ses bras.

Il avait écrit une lettre. Il avait mis tout ce qu’il pensait d’elle. Qu’elle ressemblait a une fille de la télé, que ses jambes ressemblait a celle de la fée clochette, et que ses yeux été les plus purs qu’il avait vu après ceux de sa mère. Que lui aussi voulait essayer de vivre quelque chose avec elle, et que comme il vivait tout seul depuis la mort de sa maman, elle pourrait y venir s’installer. Et d’autre truc, il ne se souvenait plus trop maintenant. Il l’avait posé sur son bureau.
Quelques heures plus tard, elle était venu l’aborder dans le couloir en criant, devant tout le monde, en lui disant que ce n’était qu’un minable, qu’il n’avait même pas a penser a elle, et d’autre truc aussi, il ne s’en souvenait pas non plus. Beaucoup avait rigolé. Beaucoup rigole encore d’ailleurs.
Il était encore incompris, rejeté, par celle qu’il avait tant désiré. Il se sentait redevenir comme le mec d’à coté, le bon à rien qu’a pas toutes sa tète, que les gens moquent et traitent, et sans sa maman…

Mais aujourd’hui, tout allait changer. Il avait décidé d’entrer dans la combine, car son ami l’avait persuadé que ca lui permettrait de montrer a Vanessa de quoi il était capable. Quand elle se sentira en danger, il sera le seul présent, et il pourra la sauver, et la elle sera obligé de le voir tel qu’il est, son sauveur, et la elle l’acceptera dans sa vie, comme elle en a accepté d’autres des hommes. Et sa maman sera alors très fière de lui, qu’il a pu se trouver une fille pour lui, comme elle.

La confirmation sortit de l’imprimante, tout se déroulerai dans à peine quelque temps.



Joe Chip ne pouvait plus ne pas répondre à son patron, c’était peut être le quinzième appel.
« - Oui chef ?
- Quoi oui chef enfant de pute ! Ca fait trois heures qu’j’essaye de tjoindre merde !
- J’sors du commissariat la, on ma piqué ma voiture, y avais pas de taxi, j’ai du chercher des bus et…
- C’est pas mes affaires ! Tu devais finir ton projet de financement pour EcoGreenWork afin de le présenter demain matin !! Dois je te rappeler de tout ce qu’on a à gagner avec cette affaire ?? En plus, tu es le seul a bosser sur ce projet !! Je t’ai fait une entière confiance car tes le meilleur, mais la tu me casse les glandes !!
- Mais non chef, tout sera fini à temps ! jpasse à l’assurance pour déclarer le vol, puis jpasse la soirée au bureau. Jfinirai, même si il faut kjy dorme !
- Wé, on dit tous ca ! Alors bouge tes fesses ! »
Il pensait surtout à la bonne douche qu’il prendrait en rentrant chez lui. Vivement la fin.

lundi 16 février 2009

Le voyageur...

The Traveller

“C’est ici que tout va se jouer, en cette soirée d’été 1953.
Dès qu’il avait su qu’elle serait là, à ce bal de charité, il avait tout fait pour y assister, préparé son meilleur smoking, appris de vieilles phrases romantique par cœur, et il était pétrifié en là voyant là, près du banquet, dans sa splendide robe rouge vif, à hésiter entre des petits cube ou des mini pizzas. Elle avait autant de charisme que Mme Kennedy, se dit il, avec sa façon de se tenir, son châle tombant sur ses bras, cette noblesse et cette grâce naturelle propre aux familles bourgeoise Américaines des années 70, possédant des manières disparues aujourd’hui, chez lui en tout cas. Et ce gigantesque mais néanmoins magnifique théâtre de Broadway construit en 1920, ainsi que les musiciens en scène, ne font que soutenir l’ambiance.

Le vieux bluesman noir du sud, assis sur le rebord en avant, joue son hymne anti esclavage, pourtant aboli depuis 150 ans, alors que l’hologramme du soliste metalleux essaye de suivre le rythme un peu plus loin. Au fond, l’orchestre philarmonique noir et blanc attend son tour. Les invités, provenant de toutes les époques, habillés donc de toutes modes historiques, ont l’air de bien s’amuser à cette soirée, organisé comme a son habitude par l’organisation. Cette vue lui faisait penser à un épisode de Cold Case vraiment bien fait.Il se rappela son objectif de ce soir. Il doit bien réfléchir avant de se lancer, car il n’aura qu’une seule chance de lui faire de l’effet, trouver quelque chose pour l’impressionner, et peut être réussir à la convaincre, car il ne sait pas quand aura lieu la prochaine réception, ni si les lois de la physique leur permettront, aussi bien à lui qu’à elle, d’y accéder.

Mais il sait surtout que si l’amour est intemporel, aucune relation ne pourra être entretenue à long terme dans cette faille spacio temporelle, et qu’il devra lui aussi rejoindre, à minuit tapante, son foyer en 2008.


Extrait de « traveller’s memories », Editions MB, 2053. »

The Traveller
I have my own time
And you have your own space
They some doubt it possible
I’ll say, Unbelievable now
Sounds possible to me

If you want to,
You can come with me

All this universe
Don’t matters to me
If I smash dimensions
Nothing matters more

If you want to,
You can come with me.


A ecouter sur myspace.com/tobinarms, ou sur le groupe facebook de TOBIN ARMS.

lundi 9 février 2009

L'histoire de Joe CHIP, Part 2


"Suite de l'histoire de Joe CHIP, article précédent... et pas encore la fin bien sur, et toujours avec l'aide de Mr tete de Pelican..."



Hank tout court, d’âge inconnu, tapotait frénétiquement sur son clavier.
« Tu me tien o couran. »

Il se leva et fit les cents pas devant son pc et la dizaine d’écran qui allait avec, fixés au mur.
Le paquet ne devrait plus trop tarder.
Il venait de parler au « Patron ». Le plan se déroulait comme prévu.
Une fois le paquet en sa possession, il devra faire vite.
Il vérifia une dernière fois son matériel, ses outils, ses câbles.
O K. O K.

On tapa à la porte. Un coup d’œil à travers la fenêtre. Il remarque une vieille voiture pourri, et se demandé comment elle a pu tenir jusqu’ici. Il entendit trois coups à la porte et sortit son arme.
« -Vous êtes bien Jodie Neils ? cria Hank, sans ouvrir la porte.
- Oui, et vous vous êtes bien Hank, à l’entrée du désert ?
- Déposez le paquet, faites demi-tour et remontez dans votre voiture.
- Je peux pas, je dois vérifier que c’est bien vous.
- C’est bien moi… de toute façon personne ne connait mon visage. »
Il vit par la fenêtre qu’elle se ravisa :
« - Et après je pars ou vous devez me rendre quelque chose ?
-Partez juste. »

Il ouvrit le paquet, il contenait un circuit imprimé rattaché à un micro-ventilateur. Il ne possédait qu’une sortie externe qu’il connecta à une unité centrale délabrée au centre de la petite pièce étroite. C’était le bon, le plan marchait comme prévu, il en avait pour quelques heures.

La seule et unique motivation de Hank était l’argent. Hank n’a pas de famille et n’en a jamais eu. Il a grandi dans un orphelinat. Ne s’est jamais fait adopter, et c’était mieux comme ça.
Il n’a jamais eu besoin de personne.
Un jour, près de l’orphelinat, il réussit à faire ressortir une vieille unité centrale d’un amas de détritus, un Atari 800Xl à 8 bit. Il le planqua quelque part près de la cantine et passa ses journées à le rafistoler, à l’observer, à tenter de le comprendre. Un jour, il ne fit qu’un avec la machine, il la brancha, et l’ordinateur s’alluma. Ce tout petit événement que personne ne remarqua tenait tout simplement du miracle. Depuis, sa vie entière tournait autour des machines.
Mais aujourd’hui, tout sera fini. Le « Boss » lui avait promis assez d’argent pour se retirer du business, arrêter les magouilles, peut être réparer deux trois conneries qu’il avait faite, enfin tenter de se ranger… (Sans pour autant renoncer à la belle vie et à l’argent promis.)

Le Boss l’appela dans l’après midi mais tout allait bien.
Hank finit par composer le numéro de Bob pour lui dire que le décryptage était fini, il allait lui envoyer les codes. « Le plan continuait comme prévu », puis il raccrocha.



Joe Chip allait réellement s’énerver là :
« -Mais je vous jure, j’achetais des donuts et elle a disparu !
-Oui mais bon sans témoins ni rien on peut pas faire grand-chose monsieur, on va ouvrir une enquête on vous rappellera…
-Oui mais je bosse moi, je fais comment pour l’assurance et tout monsieur ? J’ai un témoin, le marchand de donuts, il était là et en plus il voyait la route, c’est pas de ma faute s’il a de la merde dans les yeux !

Le marchand de donuts qui avait gentiment accepté de se déplaçait jusqu’au commissariat un peu plus tôt, se trouvait dans le couloir à ce moment là et commença à rendre les insultes avec toutes les politesses qui vont de soi...
-Bon, excusez-moi, vous avez mon numéro, tenez-moi juste au courant. »

Journée de merde comme on dit… La journée n’était pas finie.


A suivre la semaine prochaine...

samedi 31 janvier 2009

L'histoire de Joe Chip; Part. One


"Voila une histoire, qui sera en a peu près 5 parties, et qui est à moitié ecrite par Mister Tete de Pelican. La suite très bientot alors... (dans moins d'une semaine bien sur! lol)"
Joe Chip sortit de chez lui à 8 heures tapantes, comme à son habitude, sans s’imaginer une seconde de ce qui allait lui arriver en fin de journée et malgré (précisons-le) l’horrible nuit qu’il venait de passer.
C'est en montant dans sa voiture qu’il sentit l’odeur sucrée, chaude, douce, (bien que plus forte que d’habitude) qui émanait du snack au coin de la rue.
Ayant peu dormi suite aux problèmes que lui cause cette fille, une ex un peu trop encombrante, il se dit qu’il avait bien droit à un petit remontant même s’il risquait d’arriver (un tout petit peu) en retard au bureau.
Il s’arrêta devant le snack, comme il n’y avait personne dans la rue, il sortit de la voiture encore froide en laissant le moteur allumé. Le vendeur, toujours chaleureux malgré son air béat limite débile, lui fit un grand sourire.
Ca a pris quoi ? 45 secondes pour prendre les 3 donut's dans un paquet et sortir un billet ?
En se retournant, la voiture avait disparu.
Coup d’œil vers le vendeur, son air con assez paradoxale à ce moment là : « Bein elle est passée où votre voiture, m'sieur ? »

Mais à ce moment-là, rien au monde ne pouvait le laisser supposer que cette erreur de jugement, cette petite merde qui peut arriver à n’importe qui, allait le conduire inexorablerement à sa mort.



Jodie Neils, 27 ans, possède 203,48 $ et 3,32$ d’intérêts annuel sur son compte en banque à cet instant précis, et totalise près de 14 538 $ de dettes. Elle attendait le prochain bus pour Central Station, depuis 8 minutes maintenant, en face de ce snack pourri qui pue les donut’s.
Utilisée en tant que pionne au sein des plans du « patron » comme il aime qu’on l’appelle, elle admettait qu’elle s’était mise seule dans la merde, suite à ses nombreuses conneries, c’est vrai, mais la vie lui avait pas tellement souris non plus. Le Patron, son ancien employeur, ancien amant, ancien copain, ancien mac, et surement le père de sons fils de 8 ans, le garde chez lui depuis 3 jours, et l’utilise pour la faire chanter et lui faire faire le sale boulot, en remboursement de ses nombreuses dettes.

Mais normalement, aujourd’hui, tout devrait s’arranger. Il lui reste ce dernier truc, puis elle récupérerait son fils. Elle a alors prévu un rendez vous avec une vieille connaissance, un mec cool et clean, qui lui devait un service (peut être le seul au monde dans cette situation) et qui était peut être aussi, secrètement, un peu amoureux d’elle. Elle avait toujours trouvé ca très mignon, ses petites attentions, les seules qu’elle ait sincèrement reçues. Il doit lui indiquer un village tranquille où un petit boulot normal l’attendrait. Elle aurait voulu que tout soit réglé ce soir, mais pour récupérer son gosse, il faut qu’elle parcoure 300 bornes afin de déposer le petit paquet qu’elle a eu cette nuit chez un certain Hank, à l’entrée du désert. D’après ses calculs, si elle arrive à avoir les premiers bus, elle mettrait 3 à 4 heures à l’aller, idem pour le retour. Alors qu’en voiture, tout aurait été réglé en moins de 3 heures. Ha ! Si elle avait eu une voiture.

11 minutes maintenant, bus en retard, exactement ce qu’il ne lui fallait absolument pas ce jour là. Elle priait le Seigneur (oui, Dieu, une connaissance récente) de l’aider à trouver un autre moyen, car son fils lui manquait vraiment, et les 30 secondes de téléphone la veille n’ont été qu’une déchirure de plus. C’est alors qu’ (croyez le ou non, c’est à cet instant précis, comme quoi, tout n’est pas décalé en ce jour) un homme s’arrêta en face d’elle, et sortit pour aller vers le snack pas si pourri finalement. Elle devait décider vite, mais ne s’attarda pas. C’est un signe de Dieu, il essaye de se rattraper de 20 ans d’absence, point barre. Elle passa la première et démarra en trombe.

Cela faisait une bonne heure et demie qu’elle roulait maintenant, et se trouvait dans le village recherché. Elle avait trouvé les papiers du proprio de la voiture, un certain Joe Chip ; elle regretta un peu son geste car elle le trouva tout de même trop mignon, mais elle se dit que de toute façon il récupérerait son véhicule d’ici quelque jour, après que la police la retrouvera abandonnée sur le bord d’une route.

Quand on dit la dernière maison avant le désert, on ne ment pas ! A la sortie du village, une maison un peu isolée se dresse, juste devant la longue route bétonné qui s’enfonce dans l’infini sableux. Il devait être 10 heures et quelques. Elle s’arrêta devant, puis tapa à la porte.



Joe Chip ne s’était jamais retrouvé dans cette situation. C’est vrai que du haut de ses 33 ans, il en avait vécu des merdes ; mais se faire voler sa vieille Dolorean de 80, qui monte même plus au dessus des 90 miles à l’heure, c’est grave. Il n’avait pas pris le bus depuis des années dans cette ville, mais par chance il y en avait un qui venait d’arriver juste en face. Il lui fallait passer au bureau pour poser un congé pour aujourd’hui, puis aller au commissariat déclarer le vol et enfin l’assurance.
Il ne savait pas par quoi commencer, et c’est en voyant la carte du réseau urbain et suburbain que le chauffeur de bus lui donna qu’il se décida. Cette journée s’annonçait vraiment longue.


A suivre...

mardi 20 janvier 2009

He's just a Witness, Alone but hopeful...


- Un Johnny Walker, lâcha t il en s’asseyant sur le premier tabouret du bar.


Le barman répondit par un sourire, puis prit un verre qu’il remplit d’un trait, avant de la poser devant lui. Ce barman, avec ses bras tatoués et sa barbe de rocker, devait surement être de ces vieux bikers, pensa-t-il, du moins au temps où les Harley roulaient encore.
Dans un coin de la pièce, au dessus du vieux bar old retro en bois comme on en fait plus, une vieille télé à l’ancienne montrait un vieux matche de foot, sur une mauvaise image pleine de grains. Finale de la coupe du monde 98 se rappela-t-il, jour mémorable où il avait été recruté pour travailler dans une grosse boite de haute technologie.


Le jeune homme qui s’approcha du bar sorti de ses souvenirs, quand il parla au barman :
- Excusez-moi, monsieur, ca fait combien ?
- 12$, répondit sèchement le barman.
- Ha, c’est étonnant, c’est vraiment pas cher pour boire dans un taudis pareil.

Son copain, resté à table, éclata de rire.
- Mais dites moi, on peut payer avec de la monnaie récente ? car là, j’ai pas d’ancienne sur moi…
- Payez moi et tirez vous, bande de connard, coupa le barman.

Les 2 jeunes, mort de rire, jetèrent les billets sur le bar, puis sorti, visiblement satisfait de leur effet.


- Ils le regretteront, ne vous inquiétez pas, dit-Il au barman, en espérant l’aider un peu.
- Oui je sais, mais bon. Ces jeunes, aucune mémoire, aucun respect… Quand ils seront à notre place, ils se rappelleront.
- Mais ce n’est pas eux qu’il faut blâmer, eux ne sont, on peut dire, que des victimes. C’est le progrès de la société, la course aux élites et autres conneries du genre qui leur ont empêché d’apprendre les vraies valeurs de la vie, et de les remplacer par développement et profit…
- Oui, mais quand même, des gens nous étaient là pour les en empêcher, et regardez moi, je suis encore là, un aigle à qui on à coupé les ailes, mais je suis encore là, alors que tous les bars ferme l’un après l’autre. Aujourd’hui, si on n’a pas cette putain d’EHP (écran holographique à proton, ndlr), de mur autocolor avec machine à cocktail et autres boites à plaisir électronique, on tient pas. On a échoué, c’est tout, on était pas assez, et maintenant on est au bord du précipice. Le monde implose de sa connerie et de sa stupidité, des gens se permettent de faire la fête alors que d’autres crèvent. Je ne nous laisse même pas quelques années. Et dire qu’un jour, on avait cru qu’un noir pourrait devenir président…

Les paroles de ce barman, devenu l’espace d’un instant philosophe, mentor ou bouddhiste, résonnèrent dans sa tète. Il s’en voulait chaque jour davantage d’avoir été complice anonyme du déclin du monde par la science, jusqu’au jour où il plaqua tout pour ce boulot de pseudo antiquaire, ressemblant plus à une décharge, à l’autre bout de la ville. Depuis, il attendait la fin, en pauvre témoin oublié, la culpabilité en plus.

Le barman le sorti de ses pensées :
- Sinon, vous faites quoi dans le coin ?
- J’n’suis que de passage dans le quartier, et comme je cherchais un nouveau bar dans ce style, depuis que le mien a fermé, je me suis arrêté. D’ailleurs il se fait tard, j’vais pas tarder. Combien je vous dois ?
- 3,50 ; et vous savez ? A l’allure où ca va, je ne serai pas là longtemps, répondit il en même temps que l’acclamation de la foule sur le second but de Zidane.
« Moi non plus j’ne serais plus là longtemps », pensa-t-il en posant l’argent sur le bar.
- Au fait, vous en avez d’autre des cassettes ?
- Non, plus beaucoup, ca s’usent vite et là elles sont toutes cassées, et c’est dur d’en trouver.
- Vous inquiétez pas, restez ouvert jusqu’à que je vous en ramène, d’accord ?
Le barman hocha de la tète, puis il rattrapa le témoin.
- Attendez, vous n’avez pas touché à votre verre !
- C’est pas grave, buvez le pour moi ! Puis il parti.
Car pour lui, la liberté, la vraie, c’est juste de pouvoir commander un whisky dans un bar, tenu par un barman réel, en écoutant des soulard raconter leur besognes. Valeur entièrement disparu aujourd’hui, qu’il à retrouvé le jour de son « éveil ».


« C’est l’idée du café qui compte, pas le gout… »