samedi 21 février 2009

Il, Elle


Au départ, il y avait cette fille.
Cette grande Princess aux jambes magnifiques et aux yeux verts sublimes.
Au début, tout se passait bien.

Et ensuite, Il y eu cet homme.
Ce grand brun qui s’était gourré de planète.
Il a toujours pris les choses comme elle venait. Non pas qu’il était malheureux, bien au contraire, c’était le paradis. Pour lui, la Vie, c’était comme les théories scientifiques. Les choses sont posées, et si on ne cherche pas à réfuter, elles ne s’envoleront pas. Celui qui réfutera la relativité d’Einstein n’est pas encore né. Or, Lui, il faisait tout pour inverser les règles établies.
Inconsciemment.
C’était sa nature. Trop se poser de questions, à évaluer les différentes scénarios, il en oublie ce qu’il désirait. Elle.
Pensant l’acquis comme étant l’Eternel, il ne renvoya pas la lueur qu’elle avait dans les yeux, qu’il désirait pourtant.
On dit que quand on éteint la lumière que l’on se rend compte de son importance vitale, et bein c’est vrai. Et n’importe quelle bougie de remplacement ne fourniront jamais le même effet.

Ils étaient sur le quai. Ils attendaient le « bon » train.
Elle, elle pensait que c’était le bon à chaque fois que l’un s’arrêtait.
Lui, hésitait, pensant que le prochain serait toujours mieux.
Il voulut monter dans l’un d’eux, le seul qu’elle ne voulait pas qu’il prenne.

Elle le supplia. Il était ailleurs.

A la fin, Elle prit le suivant, seule.
Et ensuite, il l’a suivit. Mais elle n’était plus sur le quai, malgré le cœur qu’elle avait laissé sur une vitre, avec de la buée.

Elle avait éteint la lumière.

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